Dans un communiqué, la Direction de la Police affirme avoir résolu 10.896 affaires criminelles qui lui ont été soumises, soit un taux de 84% et, ce, sur l’ensemble des régions dépendant de la Préfecture de Fès, notamment, Sefrou, Missour et, bien sûr, la capitale spirituelle.
Il est ainsi question de 1.127 affaires de délits accompagnés de violences, depuis le début de l’année, contre 1.607, durant la même période de l’année dernière, soit une baisse de près d’un tiers (29,87%, exactement).
Dans le cadre de la lutte contre le crime, les services de la police ont procédé à l’arrestation de 9.914 personnes, dont 2.505 étaient recherchées au niveau national, alors que le reste a été interpellé en flagrant délit "d’infractions d’atteinte aux personnes et aux biens, de crimes de drogues et de psychotropes, de crimes économiques et financiers et d’autres portant atteinte aux familles et aux moeurs".
Pour la DGSN, cette baisse "remarquable" est à mettre au profit du "renforcement des infrastructures policières dédiées à la prévention et à la lutte contre les crimes". L’institution a ajouté que la ville de Fès s’est dotée, en 2018, d’une salle de commandement et de coordination, "liée à une autre de surveillance par caméras, de plusieurs unités mobiles de la police de secours, chargées de gérer les interventions sur la voie publique et d’une unité spécialisée "Anti-gangs", outre le renforcement des capacités des autres services de sécurité".