Le droit à l’égalité dans l’héritage reste une équation à résoudre dans le cadre de la réforme du Code de la famille au Maroc. Les modernistes et les conservateurs s’opposent sur la reconnaissance de ce droit aux femmes.
Fayçal, enfant marocain de 13 ans, séquestré par sa famille pendant 7 ans dans une petite chambre, semblable à une grotte, dans la région de Taourirt, au nord-est du Maroc, libéré depuis quelques jours, se trouve aujourd’hui entre de bonnes mains. Son père et son frère aîné tenus pour responsables du calvaire du petit garçon handicapé mental, ont été arrêtés mercredi.
L’affaire du petit Fayçal a soulevé une forte polémique au Maroc et une mobilisation sans précédent d’ONG et de militants des droits de l’Homme, qui avaient filmé l’enfant attaché du pied dans sa prison.
La vidéo a été diffusée sur internet et le cas de Fayçal de la région de Taourirt, où la situation sanitaire serait catastrophique est arrivée jusqu’au parlement. Le parti de l’Istiqlal a même adressé une lettre au chef du gouvernement Abdelilah Benkirane, pour connaitre les mesures adoptées par l’exécutif pour venir en aide à Fayçal.
Le père du petit enfant très malade a été relâché après avoir été entendu par les autorités. Le frère du petit enfant devrait être poursuivi en état d’arrestation pour non assistance à personne en danger.
D’après les premières analyses, une overdose de médicaments qui lui ont été administrés dans l’un des hôpitaux où il a été traité, serait à l’origine des troubles psychiques chroniques de l’enfant, victime probablement du divorce de ses parents.
Remariée depuis, la maman avait gardé son enfant au départ, mais l’hyperactivité de Fayçal a fait qu’elle l’a rendu à son père, qui l’a attaché dans des conditions inhumaines là, où les activistes l’ont filmé.
Une enquête a été ouverte par les autorités pour déterminer les circonstances de la séquestration du petit enfant et qu’ils en sont les responsables.
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