Admise le 9 novembre 2006 au "Centre Egypte 2000", un centre cairote d’hémodialyse, Fatima Zohra Drif y était traitée pour une insuffisance rénale soignée par une transplantation.
Huit jours après l’opération, la jeune femme est renvoyée chez elle. Victime de douleurs, elle est à nouveau hospitalisée dans un autre établissement ou elle décède des suites d’une hémorragie consécutive à une lésion artérielle rénale survenue au moment de l’opération.
L’accusé, qui devra également verser des dommages et intérêts de 300.000 dirhams à la famille de la victime, a été condamné pour "négligence grave, homicide, blessures ayant causé une infirmité permanente, pratique d’opérations chirurgicales sans autorisation dans un centre médical mal-équipé et non respect des règles déontologiques de la profession".