
Au Maroc, la criminalité sous toutes ses formes est maitrisée, assure le ministère de l’Intérieur dans un récent rapport.
Fatima Wafir, une Marocaine de 62 ans habitant à Sèvres, femme de ménage depuis 39 ans et licenciée en décembre 2010, s’est vue refuser une allocation chômage par Pôle Emploi, parce qu’elle bénéficierait déjà d’une retraite auprès de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (CNAV), prestation dont elle dit ne jamais avoir bénéficié.
La sexagénaire marocaine qui affirme n’avoir jamais fait de demande pour une pension de retraite, n’a plus droit à aucune prestation parce qu’une autre femme du même nom qu’elle et ayant le même numéro de sécurité sociale, percevrait déjà cette allocation.
Fatima et sa fille Meriem multiplient les démarches auprès des organismes sociaux depuis huit mois en vain. Même la plainte qu’elle a tenté de déposer auprès de la police n’a pas été acceptée d’après elle.
La femme, qui travaille depuis l’âge de 13 ans, estime avoir droit à un peu de repos aujourd’hui. Fatima vit grâce à l’aide de ses enfants et de quelques heures de ménage qu’elle s’efforce à faire, et ne sait toujours pas si elle est victime d’une usurpation d’identité ou d’une erreur informatique.
Ces articles devraient vous intéresser :