L’Union européenne (UE) a accordé un financement d’1,5 million d’euros au Maroc pour la mise à niveau des prisons du pays. C’est le fruit du jumelage institutionnel Maroc-UE pour l’appui au renforcement des capacités institutionnelles de la Délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR).
Renforcer les capacités institutionnelles et les compétences des différentes catégories de fonctionnaires de la Délégation générale à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) en l’espace de 30 mois. C’est toute la portée du financement dont le Maroc a bénéficié de la part de l’Union européenne (UE) dans le cadre du jumelage institutionnel.
Dans ce sens, l’administration pénitentiaire du Ministère français de la Justice, partenaire principal de ce jumelage, a mobilisé 50 experts européens au Maroc, ceux-ci étant issus de différentes instances et organisations.
Au détour d’une conférence à mi-parcours de ce jumelage, tenue le jeudi dernier 3 octobre à Rabat, Mohamed Salah Tamek, Délégué général à l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion, a laissé entendre que ce jumelage entre dans la droite ligne de la stratégie de la DGAPR.
Mieux, selon lui, la formation du personnel pour une optimisation des perspectives de mise en œuvre de la politique de la Délégation fait partie de l’un des axes importants de l’institution.
Mohamed Salah Tamek a par ailleurs fait observer : « Au Maroc comme en Europe, les administrations pénitentiaires, en permanence confrontées à des questions multiples, sont amenées à gérer des situations souvent complexes liées aux conditions de détention, mais également aux conditions de travail du personnel et aux relations entre ces derniers et les détenus ».
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