À l’occasion de à l’occasion de l’Aïd Al Adha, célébrée ce jeudi 29 juin au Maroc, le Roi Mohammed VI a accordé sa grâce à 1 434 personnes condamnées par différents tribunaux du Royaume.
Hussein Altaweel a été licencié pour avoir demandé un congé payé pour l’Aïd al-Adha. Il avait travaillé pendant près de quatre ans pour une société de télécommunications en Caroline du nord.
Hussein Altaweel a porté l’affaire en justice. Selon la plainte, il a été victime de discrimination religieuse et raciale à Longent, la société de télécommunications pour laquelle il avait travaillé.
Altaweel "dépassait toutes les exigences du poste" et "a reçu des évaluations de performance positives". Seulement, il était moins payé que ses collègues "qui étaient d’une religion différente et d’origine nationale", indique la plainte.
La goutte d’eau qui aura fait déborder le vase, c’est sa demande de congé payé pour l’Aïd al-Adha. Alors que d’autres employés ont reçu en temps opportun "un congé payé pour observer les fêtes chrétiennes et / ou juives", Altaweel s’est heurté au refus de son employeur, précise la plainte. Selon son avocat, Longent lui a adressé un "formulaire d’action d’amélioration des employés" en novembre 2018 pour n’avoir pas déposé la demande à l’avance.
Se basant sur son formulaire d’action d’amélioration des employés 2018, Longent avait licencié Altaweel en 2019 au motif qu’il avait demandé un congé sans préavis. L’employé devait être au chevet de sa fille hospitalisée.
"En tant qu’interprète bénévole pour les Marines pendant l’opération Iraqi Freedom, M. Altaweel a risqué sa vie pour ce pays. Il l’a fait et est devenu citoyen parce qu’il croit en la promesse de notre pays qu’il pourra poursuivre une carrière basée uniquement sur ses capacités et libre de l’influence des préjugés", a déclaré l’avocat Joseph Budd d’Osborn Gambale Beckley & Budd PLLC. "Malheureusement, son ancien employeur n’a pas été à la hauteur de nos idéaux, promesses ou lois", a-t-il regretté.
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