
La célébration d’un mariage a sauvé tous les habitants d’un village marocain lors du tremblement de terre meurtrier du 8 septembre, qui a détruit leurs maisons.
Sur 100 demandes d’autorisation de polygamie, 83 ont été agréées en 2005 par le tribunal de Marrakech intramuros. Des sources judiciaires du même tribunal affirment l’augmentation de ce temps durant l’année dernière.
Cette recrudescence de la polygamie est inquiétante. Quelle en serait l’explication ? Certains n’hésitent point à y voir l’effet de boomerang issu d’une perception négative du nouveau Code. Des échos concordants pointent le vent obscurantiste pour expliquer le phénomène. Les « puristes » qui pratiquent allègrement le « mariage de jouissance » (zawaj al moutâa), à la façon coutumière la plus basique, hésitent peu devant la polygamie.
« En réalité, les tribunaux manquent globalement de courage au chapitre des autorisations de polygamie. J’ai même rencontré des dizaines de femmes employées dans les greffes des tribunaux qui ne trouvent rien à redire à la polygamie », affirme un avocat spécialisé en droit matrimonial. « les mentalités ne sont pas encore prêtes à l’abolition pure et simple de la polygamie », conclut-il.
La Gazette du Maroc - Abdessamad Mouhieddine
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