Le président de la « République arabe sahraouie démocratique » (RASD), Brahim Ghali, a mis en garde lundi contre les politiques hostiles du Maroc dans la région, allusion faite à son alliance avec Israël.
Le Sénat espagnol a rejeté mercredi une motion présentée par le parti « La gauche républicaine de Catalogne » ( Esquerra Republicana de Cataluña - ERC), dans laquelle il exigeait une reconnaissance officielle de la « République Arabe Sahraouie Démocratique » comme un Etat souverain.
La motion a été rejetée par le parti au pouvoir, le Parti populaire, mais elle a été votée par ERC, Unidos Podemos et PNV (Parti national basque), alors que le parti socialiste s’est abstenu, de même que Ciudadanos (centre droit).
L’ERC, dans sa motion, prévoyait non seulement la reconnaissance de la RASD en tant qu’Etat souverain, mais en plus l’Espagne devait établir des relations bilatérales avec le front Polisario et octroyer des bourses pour les étudiants et tenter de faire pression pour l’organisation d’un référendum d’autodétermination au Sahara Occidental.
Pour Jordi Martí, le sénateur à l’origine de cette motion, l’Espagne appuie le commerce dans la zone « contrôlée par le Maroc » donnant ainsi la « légitimité de manière indirecte aux occupants » marocains.
De son côté le PSEO a estimé qu’il fallait « concentrer tous les efforts à l’organisation d’un référendum qui permettra à la population de décider de son avenir », ajoutant que « les Nations Unies n’ont pas encore accepté la souveraineté du territoire ».
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