Pufa, la « cocaïne des pauvres » s’est installée progressivement dans toutes les régions du Maroc, menaçant la santé et la sécurité des jeunes. Le sujet est arrivé au Parlement.
Des trafiquants de drogue déguisés en plongeurs ont été appréhendés par les autorités espagnoles. L’opération bien ficelée a permis de mettre la main sur une trentaine de personnes soupçonnées de trafic de haschich à grande échelle.
Les personnes interpellées, le dimanche 22 septembre, sont toutes membres d’une organisation spécialisée dans le trafic de drogue dans la zone de Tarifa. Ces trafiquants pratiquaient la plongée pour récupérer des ballots de drogue immergés en Méditerranée.
Selon les informations reçues de la Garde civile par L’essentiel, l’organisation comptait « une branche spécialisée qui se sert de petites embarcations pour introduire la drogue via le port de Tarifa ».
Une autre branche de la même organisation se servait de canots pneumatiques et d’experts en plongée sous-marine pour « récupérer les chargements de haschich placés au préalable au fond de la mer, face aux côtes » de Tarifa, selon la police.
Les autorités espagnoles ont annoncé avoir saisi à ce niveau deux tonnes de haschich en provenance du Maroc, ainsi que trois embarcations et cinq véhicules.
L’une des 31 personnes arrêtées en Andalousie était membre du service public de sauvetage en mer et est soupçonnée d’avoir averti les trafiquants de « l’éventuelle présence de véhicules et d’embarcations de la Garde civile ».
L’extrême Sud de l’Espagne est miné par le trafic du haschich importé du Maroc. D’après l’AFP, plus de la moitié des saisies de cette drogue en Espagne ont été effectuées dans la province de Cadix, où se situe la ville de Tarifa, plus précisément, 182 tonnes sur 335, soit 54%, selon les dernières données disponibles.
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