20.000 ouvrières saisonnières marocaines sont parties travailler dans les champs de fraise cette année, dans le cadre d’une convention entre le Maroc et l’Espagne. Pour pallier au manque de main d’oeuvre, la province de Ségovie, dans le centre du pays, a offert 268 contrats de travail.
Selon El Norte de Castilla, relayé par Huffpost, l’année 2019 a vu une augmentation de 35% du nombre de recrues, qui vont devoir répondre aux besoins des entreprises, en particulier en dehors des périodes de cueillette, généralement entre février et mai.
Durant leur séjour entre juin et août, puis de septembre à décembre, dans les villes de Fuente el Olmo de Fuentiduena, Chane, Navalmanzano, San Martin et Mudrian, les ouvrières seront prises en charge par les employeurs, aussi bien sur le plan du logement que du voyage.
En 2018, de nombreuses saisonnières marocaines ont été victimes de harcèlement sexuel et d’exploitation de la part de leurs employeurs. Des faits qui ont provoqué un tollé au sein de la société civile espagnole et contraint les autorités du pays à annoncer des mesures de protection censées y mettre fin.
Niant au début ce problème, les autorités marocaines ont finalement reconnu quelques cas seulement, notamment dans la région de Huelva, dans le sud du pays, où se concentre la majorité des ouvrières marocaines.