Une vingtaine de parlementaires marocains sont dans le collimateur de la justice. Ils sont poursuivis pour faux et usage de faux, abus de pouvoir, dilapidation et détournement de fonds publics.
Anbar, premier bébé de 2019 né à Ceuta (Photo : El faro de Ceuta)
La part de plus en plus importante de Marocains dans les deux enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla, inquiète au plus haut point les responsables politiques, dont certains viennent de soumettre un projet de loi pour durcir les conditions d’obtention de la nationalité.
A Ceuta par exemple, le gouvernement local vient de demander à l’Etat une réforme du code de la nationalité afin d’en durcir les conditions. Il est ainsi proposé d’allonger le délai de résidence à 10 ans continu pour obtenir la citoyenneté espagnole, rapporte le site local El Faro de Ceuta, ajoutant que l’objectif est de ne pas accorder la nationalité automatique aux enfants nés dans les deux villes autonomes.
Pour faire adopter la nouvelle loi, le groupe de droite (Grupo Popular) évoque la pression migratoire, soutenant qu’elle est 25 fois plus élevée à Sebta et 50 fois supérieure à Melilla. De plus, selon la formation politique, 30% des naissances à Sebta reviennent à des femmes Marocaines, et ce chiffre atteint 60% à Melilla. « Ce mouvement de femmes Marocaines répond en grande partie à une intervention des organisations qui leur offrent d’accoucher dans ce côté-ci de la frontière », écrit le journal, citant le parti.
Toujours selon le quotidien local, plus de 2.000 appartements où attendent des femmes enceintes marocaines ont été recensés récemment par les autorités locales.
A noter que depuis l’année dernière, la ville de Sebta a renforcé les contrôles des ambulances transférant des femmes Marocaines dans la ville en vue d’accoucher.
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