Cette guerre a lieu dans un contexte marqué par la crise entre les deux pays, aggravée avec le vote jeudi, de la résolution européenne, fait part Maghreb-intelligence, ajoutant que l’Espagne ne s’interdit rien pour en rajouter à la crise entre les deux pays.
Ainsi, ces producteurs ont réussi à mobiliser leurs homologues français, italiens et portugais, leur demandant de s’en tenir aux quotas octroyés au Maroc au sein l’Union européenne. Ils reprochent au Maroc d’avoir outrepassé son quota d’exportation fixé 285 000 tonnes, en écoulant en 2020 sur le marché européen, plus 518 000 tonnes de tomates, et, fait aggravant, poursuivent-ils, d’avoir cassé les prix en livrant sa tomate à moins de 50 centimes d’euro le kilogramme, rendant du coup, moins compétitives leurs productions.
Aussi, refusent-ils d’en rester là. Ils veulent demander à l’Union européenne une révision de l’accord de libre échange (ALE) avec le Maroc.