Le ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, s’est indigné face à l’absence de toilettes pour les femmes dans les tribunaux, ce qui selon lui constitue un « véritable problème » pour les détenues.
Le nombre d’enfants sans acte de naissance est passé à 91.747, à la fin de l’année 2018, selon les chiffres du Rapport de Mustapha Ramid, Ministre marocain des Droits de l’homme, présenté à la Chambre des Représentants, au cours d’une session parlementaire.
Ces enfants ne détiennent aucune preuve de leur identité et ne peuvent alors bénéficier de droits fondamentaux dont l’éducation et la santé. Les principales causes de ce problème sont les mariages contractés sans documents légaux, les naissances non déclarées ou tout simplement la négligence parentale, a relevé le Ministre des Droits de l’homme.
A en croire le rapport, la région de Rabat-Salé-Kénitra compte le plus grand nombre de cas, avec 28.346 sans-papiers. Suivent Fès-Meknès et de Marrakech-Safi avec, respectivement, deuxième et troisième, les nombres les plus élevés avec 15.510 et 14.085 cas.
Face à ces chiffres alarmants, le Gouvernement marocain a anticipé en lançant deux campagnes nationales exhortant les parents à inscrire leurs enfants dans les registres de l ’état civil.
Outre les enfants, des adultes ont été également pris en compte par ces campagnes. Grâce à elles, 9 370 adultes précédemment sans-papiers ont été inscrits, ainsi que 75% du nombre total des femmes.
En octobre 2019, le Ministre de l’Intérieur a donné des instructions fermes aux administrations nationales afin de faciliter l’inscription d’enfants nés d’un mariage no déclaré.
Ces nouvelles instructions ont pour objectif de simplifier les procédures de reconnaissance parentale afin de réduire les problèmes liés à l’enregistrement des enfants.
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