Alors que les 24 plages propres (Pavillon bleu) au Maroc ont été révélées cette semaine, le ministère de la Transition énergétique et du Développement durable vient de publier la liste des plages où il n’est pas recommandé de se baigner cette année.
Quelques mois après avoir dévoilé sa stratégie de développement des énergies renouvelables, le Maroc promet de faire de l’énergie solaire l’un de ses piliers de son programme énergétique.
Signataire en 1995 de la convention cadre des Nations unies sur le changement climatique et du protocole de Kyoto en 2002, le Maroc place l’environnement au cœur de la stratégie de développement du pays. Preuve en est l’ambitieux programme de politique environnemental auquel a adhéré le pays ces dernières années.
Ce programme qui ambitionne sur une période de 10 ans, de porter le niveau de raccordement au réseau d’épuration à 80% en 2020 et 90% en 2030 pour un investissement de 50 milliards dirhams, compte également traiter et collecter 90% de déchets à l’horizon 2020 au lieu des 70% actuels.
En plus de l’amélioration de la qualité de vie, le programme des énergies renouvelables adopté par le royaume qui importe quelques 97% de sa consommation énergétique, vise à réduire la facture énergétique qui a pratiquement doublé en un an et qui risque de tripler à l’horizon 2030.
Présent sur le front de l’hydraulique depuis fort longtemps grâce à la politique des barrages initiée par le Roi Hassan II, le programme marocain intégré de l’énergie éolienne, d’un investissement de 31,5 milliards dirhams, vient s’ajouter au plan solaire annoncé en novembre dernier.
Ce dernier nécessitera un investissement de 9 milliards de dollars et devrait permettre au Maroc de porter à environ 30% sa consommation en énergie renouvelable à l’horizon 2020.
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