Sur la question des sans-papiers, le président français a fait savoir que ceux-ci ont « des devoirs, avant d’avoir des droits ». « On a une culture d’accueil et les choses se passeront bien si chacun fait son devoir ». « Je respecte les règles, j’essaie de m’intégrer, j’apprends la langue », a-t-il poursuivi.
Le chef d’État français a expliqué que son pays « va continuer à investir pour héberger et former », mais il faut aussi que celles et ceux qui arrivent sur le sol français s’acquittent de certains devoirs qui montreront leur bonne volonté à s’intégrer dans une société prête à les accueillir les bras ouverts. Il s’agit de « l’apprentissage de la langue, les formations et ensuite avoir un travail, c’est la clé », a-t-il expliqué, soulignant qu’« à ce moment-là, on arrivera collectivement à pacifier les choses, sinon, tous les esprits s’embrasent », rapporte Le Figaro.
Faisant part de la générosité de la France, Macron a précisé combien il est capital de respecter les règles en termes d’octroi des papiers. Mais, « ça fait huit ans que j’attends », se désole un sans-papiers. « Ça veut dire que vous ne remplissez pas les critères. On prend notre part, mais on ne peut pas accueillir tout le monde », a répondu le président français, faisant référence à la célèbre phrase de Michel Rocard, ancien Premier ministre socialiste, qui disait que la France ne pouvait pas « héberger toute la misère du monde ».
Il faut noter qu’une trentaine de personnes, dont des « gilets jaunes », qui chantaient « On est là, on est là », ont été renvoyés par les forces de l’ordre, avant même que le président ne vienne, suivi de la ministre de la Culture, Roselyne Bachelot.