Soufiane El Bakkali a une nouvelle fois écrit l’histoire de l’athlétisme marocain. L’athlète a conservé son titre olympique du 3000 mètres steeple lors des Jeux de Paris 2024, offrant ainsi au Maroc sa première médaille d’or de ces Jeux. Une...
Hicham El Guerrouj 8ème sur le 1500m ! C’est ce qui s’est passé vendredi dernier au meeting de Rome, comptant pour le Grand Prix de l’IAAF. Cette même piste qui a connu la pulvérisation de deux records mondiaux par le Marocain (1500 m et mile), ne lui a vraisemblablement pas porté chance ce soir-là.
Pour rappel, cette domination d’El Guerrouj avait commencé en Italie (Grand Prix de Turin en 1996 durant lequel il avait détrôné un autre roi, l’Algérien Noureddine Morcelli), s’est terminé en Italie également. C’est que le quadruple champion du monde du 1500 m est resté invaincu en Grand Prix de l’IAAF depuis août 1996. Mais le fait marquant de ce Grand Prix romain est l’émergence d’un champion, marocain naturalisé bahreïni : Rachid Ramzi. Celui-ci a non seulement mis fin à la domination de Hicham El Guerrouj sur le demi-fond mondial, mais il a également réussi à battre les deux autres meilleurs athlètes de la discipline, le Kenyan Bernard Lagat et le Français Mehdi Baala, réalisant par la même la meilleure performance mondiale de l’année (3 min 30 sec 25/100). Rachid Ramzi n’est pas un inconnu de la scène athlétique nationale. Si, en 2002, sa naturalisation est passée pratiquement sous silence, son premier titre sous les couleurs bahreïnies a fait couler beaucoup d’encre. En effet, le jeune Ramzi, âgé alors de 22 ans, s’est vu consacré champion d’Asie en Corée du Sud. Presse et opinion publique se sont alors insurgées contre l’instance fédérale qui a laissé filer un champion en herbe, dénonçant au passage le manque de patriotisme du jeune Ramzi.
Et c’est justement ce problème de relève qui revient en force avec la défaite d’El Guerrouj. La direction technique, qui ne cesse de jouer la carte des jeunes, s’est vue déboutée à plusieurs reprises. Les dernières participations des Marocains dans les compétitions internationales ont été décevantes.
A Budapest, lors des derniers Mondiaux in-door, le Maroc n’a pu glaner aucune médaille, le meilleur résultat des athlètes nationaux n’ayant été qu’une 4ème place d’Amine Laalou sur le 800 m. Quelques mois plus tôt, les Marocains n’ont réussi que trois médailles, dont deux en or (Jaouad Gharib sur le marathon et Hicham El Guerrouj sur le 1500 m) et une autre en argent (El Guerrouj sur 5000 m).
bladi.net d’après Aujourd’hui le Maroc
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