En tout, 17 kiosques, cafés et écoles de surf à Dar Bouazza ont été détruits pour défaut d’autorisations du ministère de l’Équipement, rapporte Médias24 qui précise que ces établissements s’étaient installés sur la base de simples « autorisations verbales délivrées par les responsables de Dar Bouazza », en violation de la loi. « Les autorisations sont délivrées par le ministère de l’Équipement et ces exploitants qui se sont progressivement étalés sur un espace public protégé, n’en disposaient pas », a déclaré un responsable de la ville.
Cette action de libération de l’espace public fait suite à l’adoption par le Conseil de gouvernement, jeudi 18 mars, du projet de loi n°03.19 relatif aux occupations temporaires du domaine public. Le projet vise à éviter toutes sortes d’occupation illégale, à assurer la protection du domaine public et à rationaliser son occupation.
Pour le responsable, ces espaces ont été libérés en raison de « la multiplication d’actes d’agressions et de violences dans cette zone côtière une fois la nuit tombée, et qui remettaient en cause la quiétude des habitants ». L’action s’inscrit également dans le cadre de la poursuite de l’aménagement du littoral de la région du Grand Casablanca, notamment des corniches de Dar Bouazza, Aïn Diab, Aïn Sebaâ et de Mohammédia.
Certains « exploitants sérieux » pourront retrouver une activité à cet endroit, souligne le responsable qui annonce la construction de nouvelles écoles de surf dans le cadre de la mise en œuvre du projet d’aménagement de la zone.