Un nouveau redéploiement s’annonce imminent au ministère de l’Intérieur avec, à la clé, la mise à la retraite de bon nombre de walis et gouverneurs et des nominations.
Le Maroc a procédé, lundi, à la signature de la convention-cadre pour la réalisation du Programme d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027. La cérémonie a été présidée par le roi Mohammed VI, avec à ses côtés, le Prince Héritier Moulay El Hassan.
Ce programme, selon les propos du ministre de l’Équipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau, a été élaboré conformément aux souhaits du Roi, mais aussi en tenant compte de la situation hydrique du Royaume et des études sur cette problématique. Il s’articule autour de cinq principaux axes que sont : la construction de barrages pour un montant de 61 MMDH, de la gestion de la demande et la valorisation de l’eau dans le secteur agricole à hauteur de 25,1 MMDH, du renforcement de l’approvisionnement en eau potable en milieu rural pour un budget de 26,9 MMDH, de la réutilisation des eaux usées traitées dans l’irrigation des espaces verts qui coûtera au Maroc 2,3 MMDH, et enfin de la Communication et la sensibilisation en vue de renforcer la conscience liée à l’importance de la préservation des ressources en eau et la rationalisation de son utilisation à hauteur de 50 millions de dirhams.
Le financement déjà disponible sera assuré à hauteur de 60% par le Budget général de l’État, 39% par les acteurs concernés, et le reste sera pris en charge par le partenariat public-privé. Toutes les dispositions ont été prises pour que le programme soit exécuté à temps et dans de bonnes conditions. Ainsi, le suivi de son exécution sera assuré par un comité de pilotage présidé par le Chef du gouvernement, une commission technique présidée par le ministre de l’Équipement, du Transport, de la logistique et de l’eau et des commissions régionales présidées par les walis des régions.
À en croire le ministre Amara, le Programme national d’approvisionnement en eau potable et d’irrigation 2020-2027 englobe de nombreux volets, dont l’exploration des eaux souterraines en vue de la mobilisation de nouvelles ressources, la réalisation de nouvelles stations de dessalement d’eau de mer qui viendront en soutien à celles déjà opérationnelles à Laâyoune, Boujdour, Tan-Tan et Akhfenir.
En ce qui concerne le secteur agricole, le ministre de l’Agriculture a affirmé que son département poursuit sa politique d’économie d’eau et que le volet relatif à l’approvisionnement en eau d’irrigation, concerne une superficie globale de 510 000 Ha en vue de satisfaire 160 000 agriculteurs. Il devra mobiliser une enveloppe budgétaire de près de 9,5 MMDH. A. Akhannouch a aussi déclaré qu’il est prévu, au titre du nouveau programme, l’équipement de 350 000 Ha supplémentaires en système d’irrigation goutte-à-goutte.
Intervenant à cette occasion, le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, a souligné que 7 876 douars seront programmés dans le cadre de ces mesures, pour une enveloppe estimée à 9,68 MMDH ; ce qui permettra la généralisation de l’approvisionnement en eau potable de tous les douars du Royaume, précise la même source.
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