Alors qu’elles participaient fin octobre au Trek Rose Trip, qui sensibilise au cancer du sein, récolte des fonds pour l’association Ruban Rose et plusieurs autres structures, au Sahara, au Maroc, plus de 800 femmes ont vécu une expérience...
Photo : Jean-Marc PAYET
L’association marocaine interprofessionnelle de la vape (Amivape) a été lancée, le 25 juin dernier, par une dizaine de distributeurs désireux d’organiser ce nouveau secteur au Maroc. Les membres de l’Amivape ont notamment pour objectif de défendre leurs intérêts au Maroc, suite à la polémique suscitée par la publicité pour la cigarette électronique dans le pays.
Le ministère de la santé s’était attaqué ouvertement, dans un communiqué publié en avril dernier, aux distributeurs de la e-cigarette qui attribueraient à leur produit des effets bénéfiques non prouvés scientifiquement. Ainsi, si l’ont croit ces distributeurs, la "vapoteuse" aurait des vertus anti-stress, mais pas seulement. Elle aiderait surtout les personnes en surpoids à perdre des kilos. De quoi faire rêver des milliers de personnes souffrant d’obésité et de stress, y compris les non fumeurs d’entre elles.
Dans leur quête de légitimité au Maroc, les membres de l’Amivape ont fait appel à des experts, dont des professeurs et des médecins, pour vanter les mérites supposés de la e-cigarette et convaincre les fumeurs qu’elle représente le substitut idéal à la cigarette traditionnelle. La "vapoteuse" ne contiendrait pas les éléments nocifs contenus dans les cigarettes normales comme le goudron, le monoxyde de carbone ou les particules fines, assurent ces spécialistes qui avancent des chiffres tenant du miracle.
D’après eux, plus de 73% des fumeurs désireux d’en finir avec le tabac y arriveraient grâce à la cigarette éléctronique. Ce taux de réussite est exceptionnel si l’on sait que 5% seulement d’accros au tabac de par le monde arrivent à décrocher, avec néanmoins de fortes chances de rechute. Ces statistiques sont à prendre avec des pincettes, car d’autres études suggèrent que la cigarette électronique n’est pas sans risque et n’a rien de l’image qu’on veut lui associer.
Malgré le communiqué du ministère de la santé, mettant en garde contre l’utilisation de la e-cigarette qui ne bénéficie pas encore d’un cadre légal au Maroc, les douanes marocaines n’en tiennent visiblement pas compte, puisqu’elles continuent de taxer les produits de la vape importés de l’étranger, souligne Mohamed Lahrichi, président de l’Amivape.
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