« Aujourd’hui, l’Athletics Integrity Unit (AIU) [l’agence indépendante qui effectue les contrôles pour World Athletics] m’a informé d’une suspension provisoire pour ce qu’elle considère comme une violation des règles résultant de trois contrôles manqués au cours des douze derniers mois (localisation). Au cours de la procédure disciplinaire, l’AIU a accepté ma suspension provisoire », a annoncé Mo Katir dans un communiqué.
Avec cette sanction, sa participation à ces Jeux olympiques est compromise. Un coup dur pour l’athlète d’origine marocaine qui prévoit de faire appel de la décision auprès des autorités compétentes. Mo Katir a 15 jours pour demander une mesure conservatoire à l’AIU. En cas d’échec, il devra se tourner vers le Tribunal arbitral du sport (TAS), basé en Suisse. Le Murcien a passé près de 25 contrôles au cours des 12 derniers mois, mais devra justifier ces trois absences, objet de sa suspension, rapporte Marca.
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« Au cours des derniers mois et des dernières années, j’ai été soumis à un grand nombre de contrôles antidopage hors compétition, tant sur des échantillons d’urine que de sang, sans le moindre problème. Il est important de souligner qu’il ne s’agit pas d’un cas de dopage avec des substances prohibées, ni de refus de contrôles antidopage hors compétition. Il s’agit simplement d’un cas de remplissage de données de localisation sur la plateforme ADAMS qui a pu conduire à des erreurs de localisation », a-t-il précisé.
De son côté, la Fédération espagnole d’athlétisme a annoncé la suspension de la licence de l’athlète, réaffirmant « son engagement ferme et énergique contre le dopage dans le sport ». La Fédération rappelle qu’en conséquence, Mo Katir « ne répond plus aux critères d’éligibilité » de la Fédération, précisant qu’elle restera attentive aux décisions des autorités compétentes en réponse aux actions que prévoit d’entreprendre Katir pour défendre ses droits. L’athlète a le soutien de sa famille et des autorités de Murcie.