Eurostat, institution relevant de la Commission européenne chargée de produire et diffuser des statistiques communautaires, a dévoilé le nombre de Marocains ayant obtenu les permis de travail temporaire en 2023.
L’aventure arrivée à Omar Khanfar, jeune Belge d’origine marocaine habitant Wielsbeke, en Flandre occidentale, démontre une nouvelle fois les discriminations dont peuvent être victimes les jeunes d’origine étrangère lors de leur recherche d’emploi.
Le jeune, alors qu’il est en recherche d’emploi en tant que magasinier, envoie son CV avec son vrai nom à une agence d’intérim, un message resté sans réponse. Il envoie le même CV avec un nom bien flamand "Jan Tievens", et là... Omar reçoit une réponse dans les cinq minutes suivant l’envoi, lui demandant de passer pour un entretien.
Pour le belgo-marocain, c’est la preuve même d’une discrimination à l’embauche. L’agence elle, parle d’un malentendu et rejette tout racisme. "C’est un malentendu. Les consultants en intérim sont souvent débordés et cela peut arriver qu’on ne répond pas directement à un mail, indépendamment de l’origine du candidat explique une responsable au site 7sur7.
Entre temps, Omar Khanfar a été invité à postuler pour le poste de magasinier, ce qu’il a refusé en assurant qu’il ne mettra plus jamais les pieds dans cette agence intérim. Il regrette, dans une déclaration à 7sur7, que cela soit plus compliqué pour les musulmans d’obtenir un entretien. Il reconnait tout de même que "beaucoup d’allochtones obtiennent des jobs : des Bulgares, des Polonais, des Roumains, des Congolais".
Ces articles devraient vous intéresser :