Le Conseil National de la Presse (CNP) a fermement condamné ce qu’il qualifie d’« acte criminel odieux » du journal français Charlie Hebdo, l’accusant de s’attaquer directement au Roi Mohammed VI.
Quatre directeurs de journaux marocains ont décidé de démissionner de la Fédération marocaine des médias (FMM) pour ne pas avoir été avertis d’un communiqué sur la "sphère privée" du Roi Mohammed VI.
Abdallah Chenkou (Le Canard Libéré), Mohamed Hafid (Al Hayat Al Oussbouiya), Abderahim Ariri (Al Watan Al An) et Driss Chahtan (Al Michâal), ont quitté la FMM après qu’un communiqué de cette dernière notant que "la sphère privée du souverain devient, pour certains titres, un véritable fonds de commerce dont on n’hésite pas à exploiter les retombées en termes de gains".
Dans un entretien accordé à l’AFP, Mohamed Hafid, secrétaire général de la FMM avant sa démission, déplore que "les membres du bureau exécutif n’ont pas été consultés pour la publication de ce communiqué".
Depuis la publication fin août dernier d’un communiqué indiquant que le Roi Mohammed VI avait contracté une infection au rotavirus, six journalistes et directeurs de journaux ont été convoqués par la police pour s’expliquer sur des articles publiés.
Pour l’instant, seul Ali Anouzla, rédacteur en chef du journal Al Jarida Al Aoula, sera poursuivi en justice. Il doit comparaitre le 29 septembre prochain à Rabat.
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