Selon la presse locale colombienne, les trois diplomates auraient passé la nuit avec deux femmes la veille dans un appartement où, apparemment, ils ont été dépouillés de leurs biens après avoir inhalé de la « scopolamine », ou « drogue des voleurs ». Cette drogue provoque « d’intenses hallucinations délirantes, une perte de contrôle, une amnésie, des crises d’épilepsie et une dépression respiratoire ».
« Nous avons un rapport selon lequel trois ressortissants étrangers auraient été victimes d’un vol (au moins deux téléphones portables et une tablette) de la part de deux femmes avec qui ils auraient passé la nuit », a déclaré le chef de la police de Bogotá, qui précise que pour « l’instant on ne peut pas affirmer que les trois employés de l’ambassade avaient des substances toxiques dans leur organisme, car nous attendons toujours les résultats toxicologiques pour affirmer ou infirmer cette hypothèse. »
Et d’ajouter que parmi les employés, un se trouve encore à l’hôpital, sans toutefois préciser s’il s’agit du secrétaire de l’ambassade ou non.