Nasser Zefzafi, leader du mouvement de contestation du « Hirak », a bénéficié d’une permission pour rendre visite à un proche malade.
Incarcérés à plusieurs centaines de kilomètres de leur lieu de résidence, les personnes arrêtées lors des manifestations à Al Hoceima, subiraient des humiliations de la part de l’administration pénitentiaire.
C’est ce qu’affirme un proche d’un détenu dans une déclaration à l’AFP. Ce dernier soutient que les gardiens pénitentiaires empêchent les détenus originaires d’Al Hoceima et d’Imzouren de parler rifain avec leur visiteurs.
Les doléances des détenus et des familles de détenus sont nombreuses comme le montre une lettre qui vient d’être adressée au Conseil national des droits de l’homme (CNDH).
Dans ce cri de détresse, elle se plaignent des conditions de détention de leurs proches et les difficultés qu’elles rencontrent lorsqu’elles leur rendent visite. Parmi les difficultés rencontrées, le temps des visites qui ne dureraient qu’une dizaine de minutes par famille. De plus, elles affirment que plusieurs d’entre eux ont entamé une grève de faim pour protester contre leurs conditions de détention.
Pour atténuer les souffrances, elles demandent au CNDH d’agir auprès de l’administration pénitentiaire afin de prolonger la durée des visites et d’améliorer les conditions de détentions des personnes détenues.
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