Dans le secteur du sport en plein essor au Maroc, l’informel gagne du terrain. Les professionnels, mécontents, tirent la sonnette d’alarme.
Les commerçants de produits de contrebande à Casablanca craignent la fermeture de leurs boutiques. Une autre retombée de la fermeture des postes-frontières au niveau de Sebta et Melilla. Deux de ces commerçants ont livré à H24infos, leurs craintes face à la situation.
Hafid détient un commerce à Derb Ghallef depuis plusieurs décennies. Il ne sait plus à quel saint se vouer et parle d’une situation insoutenable, difficile. Il explique avoir recours, comme bon nombre de commerçants, aux stocks dont il dispose. "Mais je finirai par liquider ces stocks en deux ou trois mois", poursuit-il.
Si lui, il espère tenir encore quelques mois avant de mettre la clé sous le paillasson, ce n’est pas le cas d’Ahmed qui pense en avoir que pour quelques jours encore. "Je n’ai plus de marchandises, je devrais bientôt baisser le rideau et je ne serai pas le seul à le faire", assure-t-il.
Ces produits espagnols, vendus à Casablanca, proviennent principalement des deux enclaves espagnoles, situées au nord du pays. Le Maroc, après avoir permis pendant plusieurs décennies le commerce transfrontalier, tente d’éradiquer le phénomène de la contrebande vivrière. Et ces commerçants en payent malheureusement le prix fort.
Le pays a procédé, par décision unilatérale, le 9 octobre dernier, à la fermeture du poste-frontière de Tarajal II à Sebta. Une décision similaire avait également frappé l’enclave de Melilla en 2018 pour la douane commerciale.
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