Trump veut avoir le Maroc comme allié contre l’Iran
Visiblement, l’administration Trump n’a pas renoncé à sa stratégie de créer une nouvelle alliance politique et sécuritaire contre l’Iran. Si le Maroc ne faisait pas partie de...
Les partis PSU, CNI, PADS, réunis en une fédération dénommée FGD, ont exprimé, au cours de leur session de Casablanca, leur mécontentement face à la position officielle du gouvernement marocain au sujet du "Deal du siècle". La FGD fustige le comportement de l’Exécutif, l’appelant à revoir sa position.
La Fédération de la gauche démocratique (FGD), une coalition de gauche, qualifie de "honteuse" cette position marocaine de médiatiser ses actions, estimant qu’elle "reflète la dépendance du Maroc et sa soumission à des organisations externes, toute chose contraire aux sentiments et aux orientations de l’écrasante majorité du peuple souverain". L’instance décisionnelle de la FGD a affiché cette position lors de leur sixième session à Casablanca, sous le slogan "Tout le soutien au peuple palestinien pour libérer sa patrie et renoncer au Deal du siècle", rapporte Hespress.
L’organe décisionnel, sur le plan interne, a également rappelé "la reconnaissance officielle de l’échec du modèle de développement", mettant l’accent sur "la poursuite de l’État et du gouvernement dans l’application des mêmes choix impopulaires et non démocratiques. Selon la FGD, ce sont là des choix qui "accentuent la crise structurelle dans laquelle évolue la société marocaine, avec une dégradation des services publics tels que l’éducation, la santé, l’emploi, les transports".
L’instance conjointe a par ailleurs demandé "la mise en liberté des détenus, notamment, ceux du Hirak du Rif, la fin du recul des droits de l’Homme". LA FGD a surtout exprimé, sa "fierté d’établir le front social comme cadre d’union des forces démocratiques en difficulté ".
Au niveau international, la Fédération a successivement condamné "la poursuite de la guerre brutale au Yémen", "l’ingérence extérieure dans les affaires du peuple libyen frère". Elle affiche son "soutien aux mouvements populaires d’Irak, du Liban et d’Algérie", précise la même source.
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