La résolution de la crise libyenne passera par l’accord de Skhirat
La résolution de la crise libyenne passera indubitablement par l’accord de politique de Skhirat. C’est, du moins, le postulat de Khaled Meshri, président du Haut conseil d’État...
En marge de l’inauguration du consulat de Gambie à Dakhla, mardi 7 janvier, le Maroc, à travers son ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’Étranger Nasser Bourita, a réaffirmé son opposition à toute intervention militaire comme panacée à la crise libyenne.
Le Maroc "refuse toute intervention étrangère dans la crise libyenne, dont l’intervention militaire, quels qu’en soient les motifs ou les auteurs", a déclaré Nasser Bourita. Selon le ministre des Affaires étrangères, de la coopération africaine et des Marocains résidant à l’Étranger, les interventions étrangères n’ont fait que compliquer la situation en Libye, diminuer les chances d’une solution politique, aggraver les différends internes et menacer la paix et la sécurité dans l’ensemble de la région maghrébine.
"Il n’y a pas de solution militaire à la crise libyenne. La solution ne peut être que politique et réside en une entente entre les différents intervenants nationaux, en faisant prévaloir en premier lieu, les intérêts supérieurs de la Libye et de son peuple", a indiqué le ministre. Nasser Bourita croit dur comme fer que ce règlement politique passera par une période de transition, en conformité avec les recommandations de l’accord de Skhirat, qui peut être développé et amélioré si besoin. Ce qu’il espère de la communauté internationale, c’est qu’elle appuie la Libye en l’assistant dans ses efforts de règlement politique, loin des agendas étrangers, sans aucun lien avec les intérêts du pays et du peuple.
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