Dans un communiqué publié par l’agence MAP, le Maroc explique cette suspension par le non respect par la France des conventions de coopération entre les deux pays et l’apparition de nombreux dysfonctionnements et de lacunes.
De plus, le Maroc estime qu’il n’a pas eu les éclaircissements nécessaires auprès des autorités judiciaires françaises et ce, trois jours après les avoir demandés. Ceci est, pour les autorités marocaines, un comportement jamais observé dans leur coopération avec la France.
Il a donc été décidé par le ministère de la Justice de rappeler le magistrat de liaison marocain accrédité en France, "en attendant de convenir de solutions adéquates garantissant le respect mutuel et total de la lettre et de l’esprit des conventions liant les deux pays".
Malgré les "regrets" de la France suite à la venue de sept policiers français à la résidence de l’ambassadeur du Maroc à Paris pour remettre une convocation judiciaire, et l’appel entre les deux chefs d’Etats, Mohammed VI et François Hollande lundi soir, les autorités marocaines ne semblent pas satisfaites des réponses jusque là données par le gouvernement français.