Ceci est entre autre du à l’introduction de dispositions dépénalisant toute personne qui informerait les autorités judiciaires d’un acte de corruption en cours ou qui apporterait la preuve qu’elle avait été sous pression du fonctionnaire corrompu. Par ailleurs, le gouvernement a ratifié fin janvier la Convention de l’ONU contre la corruption.
Cependant le nombre de poursuites judiciaires reste très faible. Pour preuve une enquête menée au mois juillet et août 2006 d’où il ressort que 60% des chefs de familles marocains ont déclaré avoir dû s’acquitter de pots de vin durant l’année écoulée. Au Maroc l’on compte 5,5 millions de foyers, les poursuites judiciaires sont donc minimes comparées au phénomène.
En 2006, le Maroc a occupé la 79e position parmi 163 pays figurant dans le classement de Transparency International. En 2002, il occupait la 52e position. Sa notation était passée de de 4,3 points en 1999 à 3,2 points en 2006.
L’Indice de perception de la corruption est un classement réalisé après 16 sondages effectués par 10 institutions indépendantes sur le niveau de corruption d’un pays. La note va de 10, qui équivaut à une probité élevée, à 0, pour un pays très corrompu.