
Le Maroc a connu une croissance économique assez soutenue depuis 2000, après l’accession au trône du roi Mohammed VI. Le royaume prend des mesures pour attirer les investissements étrangers et devenir une grande puissance régionale.
Les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (CCG) (Arabie Saoudite, Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Koweït, Oman et Qatar) réunis dimanche à Djeddah, en Arabie Saoudite, ont étudié un plan de développement économique quinquennal pour venir en aide au Maroc et à la Jordanie.
Le ministre marocain des affaires étrangères, Taïb Fassi Fihri qui a déclaré en marge de cette réunion que le Royaume veut développer des rapports de partenariat solides avec les pays du CCG, précisant que l’éloignement géographique des pays du golf ne sera pas un obstacle à l’établissement d’une forte coopération avec les pays du golf.
Le Maroc qui avait été invité par le CCG à rejoindre son groupement, avait réitéré son attachement à la construction de l’Union du Maghreb Arabe (UMA).
L’adhésion du Maroc et de la Jordanie au CCG qui aurait été soumise à trois conditions que le Maroc aurait catégoriquement refusées, serait en fait animée par la volonté des monarchies pétrolières du Golf de se protéger contre une éventuelle propagation des révoltes dans leur région, estiment plusieurs observateurs.
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