Le Marocain résidant à l’étranger (MRE) a tout à fait le droit de vendre son véhicule lors de ses vacances au Maroc. Nous parlons, ici, de la période de l’admission temporaire de 6 mois, autorisée par les services de la Douane. Deux situations se...
Une politique claire, équilibrée, visionnaire et homogène à l’élaboration de laquelle serait associé le congrès mondial des Marocains résidant à l’étranger (MRE) est la seule à même de permettre à la gestion du dossier de cette communauté de sortir de l’impasse.
Lors de la conférence de presse organisée à Rabat, le 29 janvier 2003, par cette association, créée à Tanger en novembre 2001, Said Charchira, président du congrès, a mis en exergue la nécessité d’une approche globale de la question migratoire pour favoriser la participation des MRE dans les différents domaines.
Dans un mémorandum revendicatif, le congrès a exprimé un ensemble de doléances ayant trait à la réforme de la justice, de l’administration, à l’amélioration des prestations consulaires, au mariage mixte, à la famille et à l’exercice du culte. Saisissant l’occasion de la nomination d’un ministre délégué chargé des Marocains résidant à l’étranger, les membres du bureau exécutif ont appelé à un débat franc et approfondi avec les responsables marocains.
“Nous en ne sommes pas un parti et nous ne voulons pas politiser l’immigration. Nous sommes une association qui aspire à devenir un lien dynamique entre le Maroc et le pays d’accueil”, a rétorqué M. Charchira à certains détracteurs. Aujourd’hui, l’immigration des gros bras a cédé la place à une autre plus sélective, de haut niveau comme le reflète l’accession des plusieurs MRE à des postes de responsabilité. De plus, le congrès a de nouveau revendiqué la participation politique des MRE aux affaires politiques du pays par le biais de l’élection de représentants dans les deux chambres du Parlement.
Le mémorandum présenté par les MRE sera débattu lors de trois tables rondes prévues entre mars et avril prochains avant d’être présenté aux responsables européens.
La sortie médiatique du congrès a eu lieu sur fond de sécession. Elle a été précédée par l’annonce de la démission de Farssi sidi Mohammed (Afrique), Lahmidi Abderrahim Abderrahim (Danemark), Ayat Mustapha (Espagne), Nafil Rachid (Suisse) et Tajmout Khalil (Belgique) qui accusent M. Charchira et certains membres d’agir à l’encontre des intérêts de leurs compatriotes. Les démissionnaires estiment que le mémorandum a été adopté sans l’aval du bureau exécutif et qu’il constitue une ingérence dans la politique intérieure de notre pays. Ils accusent également le président du congrès de gestion défaillante, unilatérale et de promouvoir “la transparence dans l’opacité".
Les luttes au sein des amicales, associations des MRE reflètent assez bien le marasme que vivent ces institutions du fait de la persistance d’une logique sécuritaire.
Maroc Hebdo
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