Dany est originaire de Cergy-Pontoise (Val d’Oise). Ce quinquagénaire contacté par LCI a eu l’impression que la situation de l’année dernière se répétait. En 2020, du jour au lendemain, les liaisons aériennes ont été interrompues entre le Maroc et une trentaine de pays, dont la France. Les avions sont repoussés ou annulés selon les compagnies aériennes, rendant sans cesse incertain un retour en France. « On ne fait qu’annuler mes vols, c’est une vraie loterie », s’énerve Karla. Étudiante en droit à Paris. Elle est arrivée en janvier à Kénitra pour voir son copain, et devrait rentrer depuis le 12 avril dernier. « Mes examens sont pour le 25 mai et je n’avais pas envie de passer mes révisions en période de ramadan », explique la jeune femme de 22 ans, rapporte LCI
Faute d’avion au départ de Rabat, Karla espère trouver un vol de rapatriement depuis Casablanca. « Mais je dois d’abord avoir la certitude d’avoir un vol. » Contrairement à l’année dernière, des liaisons, en avion et en bateau, ont été autorisées pour ramener en France les personnes bloquées au Maroc. Cependant, ces trajets affichent rapidement complets et partent à des prix très élevés.
Comme beaucoup dans le cas, Dany a repéré un aller en avion Casablanca-Paris à 1 500 euros. « En basse saison comme ça, les prix ne devraient pas être aussi élevés », note-t-il. Pour éviter de payer son billet de retour trop cher, il envisage de passer par la Tunisie. « On a des billets à 400 euros alors que les compagnies aériennes ont reçu des milliards à cause du virus. Elles pourraient faire un effort », observe aussi Patrick, mécontent. Résident au Maroc, il devait rentrer le 1ᵉʳ avril en France. Il attendra finalement le 22 mai, au lendemain de la reprise théorique des liaisons aériennes.