Le Conseil national des droits de l’homme (CNDH) appelle à dénoncer tout chantage, harcèlement sexuel et abus de pouvoir à l’école. La présidente du Conseil a fait part de son intention d’organiser des tables rondes sur les questions de violence, de harcèlement et de sextorsion et sur la manière de protéger les victimes.
Le phénomène « sexe contre des bonnes notes » a fait réagir le CNDH. Amina Bouayach a tenu, mardi 4 janvier, une réunion avec les présidents des comités régionaux des droits de l’Homme et la présidente du comité permanent chargé de la parité et la non-discrimination, suite à l’audition par les comités régionaux des droits de l’Homme des étudiantes victimes de ces affaires à Settat, Oujda, ainsi que dans d’autres villes.
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Pour le CNDH, il devient urgent de sensibiliser les victimes encore dans l’ombre et surtout dénoncer les comportements. Il s’agit également de réfléchir sur les stratégies à adopter pour protéger les victimes, les lanceurs d’alerte et l’université, en tant qu’espace pour la connaissance.
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Le CNDH a profité de l’occasion pour saluer la forte adhésion à sa campagne lancée sous le slogan : « Ne nous taisons pas face à la violence faite aux femmes et aux filles ». Amina Bouayach encourage les étudiantes à signaler les délits commis contre elles, en les rassurant que des conditions seront créées pour garantir le respect de leur droit à la vie privée et à la confidentialité dans toutes les procédures de recherche, d’enquête et de litige.