L’introduction du système de jour-amende dans le cadre des peines alternatives pourrait devenir une réalité au Maroc. Une loi devrait être bientôt votée dans ce sens.
Le groupe dirigé par Jacques Saadé reprend la Comanav, premier transporteur maritime du Maroc pour environ 200 millions d’euros. Elle emploie près d’un millier de personnes, réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ deux milliards de dirhams (180 millions d’euros) et un bénéfice de 100 millions de dirhams (9,1 millions d’euros).
Un consortium mené par le groupe de transport maritime français CMA CGM a remporté l’appel d’offres de la privatisation de la compagnie maritime marocaine Comanav. Plusieurs autres opérateurs, dont Veolia, étaient intéressés.
Créé en 1946, la Comanav est le premier transporteur maritime du Maroc. Elle emploie près d’un millier de personnes, réalise un chiffre d’affaires annuel d’environ deux milliards de dirhams (180 millions d’euros) et un bénéfice de 100 millions de dirhams (9,1 millions d’euros).
La transaction, effective dans deux mois, s’est effectuée "sur la base d’un prix global de la totalité du capital de 2,25 milliards de dirhams" (environ 200 millions d’euros), selon un communiqué du ministère marocain des Finances et de la Privatisation.
"Notre intérêt pour cette société répond à une stratégie de renforcement des positions marocaines du groupe à la fois en matière de transport et d’activités portuaires", précise dans son communiqué la compagnie française basée à Marseille. Lors de la présentation des résultats du groupe le 23 mars, son président Jacques Saadé, interrogé sur d’éventuels projets d’acquisitions, avait évoqué l’Afrique du Nord expliquant qu’actuellement "elle ouvre ses portes aux privatisations".
La Tribune
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