La production de l’hydrogène vert dans la région de Dakhla et son utilisation pour le dessalement de l’eau de mer, permettront au Maroc d’atteindre l’autosuffisance alimentaire. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs marocains.
L’ingénierie marocaine s’exporte bien. L’exemple le plus concret est celui du bureau d’études Conseil ingénierie développement (CID), cabinet d’ingénierie pluridisciplinaire intervenant dans les projets de génie civil, bâtiment, transport et hydraulique. Présent dans près de 13 pays européens, africains et asiatiques, il vient de remporter un nouveau contrat au Burkina Faso. Le cabinet fournira l’assistance technique pour la construction du barrage et de la centrale hydroélectrique de Samendéni, à 40 km de Bobo Dioulasso, deuxième ville du pays.
L’appel d’offres international lancé par le gouvernement burkinabé a mis en concurrence des bureaux d’études de France, d’Allemagne, du Canada, de Turquie et d’Egypte. « D’un montant de 47 MDH, il constitue la commande la plus importante de CID à l’export », souligne son directeur général, Moncef Ziani. L’aménagement hydroélectrique en question comprend un barrage digue de 2,9 km de long et d’un volume de remblai de 1,65m3 permettant de créer une retenue d’eau d’une capacité de 1,050 milliard de m3. Le chantier, comme il est expliqué auprès du CID, nécessitera une prouesse technique : « Le système d’étanchéité de la fondation du barrage est constitué d’une paroi moulée longue de 1 km, d’une surface de 26 000 m2 et d’un rideau de forages d’injection de 35 km ». Le projet comporte également la construction d’une centrale hydroélectrique qui sera équipée de deux turbines pour la production de 16,80 GWh annuellement.
Les prestations confiées au CID couvrent la supervision et le contrôle des travaux qui dureront trois ans ainsi que le suivi du programme de gestion environnementale. L’aménagement hydraulique est d’ailleurs un secteur que les ingénieurs du CID connaissent bien. Le bureau, dont le siège se trouve à Rabat, a élaboré les études de suivi et d’exécution de 13 barrages. Il a également confectionné les études de réhabilitation de 27 barrages.
Pour remplir les termes de son contrat, le CID installera sur place une équipe de huit ingénieurs de différentes spécialités et de cinq techniciens supérieurs. Ces compétences s’ajouteront aux équipes déjà en place pour superviser l’autre chantier mené par le bureau d’ingénierie au Burkina Faso. Depuis plus de deux ans, en effet, le CID supervise et contrôle les travaux de construction de la route Bobo Dioulasso-Dédougou, longue de 170 km. Il est à signaler qu’il y a quelques semaines, le CID a remporté le contrat d’études et de suivi des travaux du futur port de pêche de la ville de Durrès en Albanie.
La vie éco - F.G.
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