
De nombreux artistes marocains dénoncent l’avidité des organisateurs de festivals à s’accaparer du cachet du chanteur en échange de l’inscription de son nom à l’un des évènements d’été. Ils appellent le ministère de la Culture à intervenir.
Et de trois pour le festival international de danse contemporaine de Marrakech qui se déroulera du 14 au 26 janvier 2008. Une initiative de la Compagnie Anania (association pour l’art et la culture). Deux dates à retenir. Du 14 au 20 janvier 2008, sera programmé Mom’Marche en partenariat avec le CCN de Tours et la Fondation Dar Bellarj (Marrakech). Du 21 au 26 janvier 2008, sera programmé « On marche »… rencontres chorégraphiques internationales de Marrakech.
Un événement orchestré par le directeur artistique du festival Taoufiq Izeddiou, qui est lui-même danseur et chorégraphe marocain, accompagné entre autres de Bouchra Ouizguen, chargée de la Danse F’lappart. Bouchra et Taoufiq croient « en cette nouvelle forme de danse qui respecte le corps ». L’objectif est d’aider les jeunes danseurs marocains à créer, chorégraphier et monter sur scène. D’ailleurs, Izeddiou entamera dès mai prochain une tournée en Italie, à Toulouse et pourquoi pas le Japon. Le directeur artistique se plaint toutefois de l’absence de lieux spécifiques à ce genre de danse au Maroc.
A noter que 6 lieux d’accueil seront aménagés pour ce festival, à savoir : Théâtre Dar Takafa Daoudiate, Institut Français de Marrakech, Ecole Supérieure des Arts Visuels, Palais Badii, Dar Bellarj et enfin Rond point de la poste Guéliz / Jamae Fna. Au programme : la diffusion de spectacles en danse contemporaine de chorégraphes marocains et étrangers, ateliers de formation en danse contemporaine, Hip Hop, projection de vidéo en danse contemporaine et des tables rondes. Des chorégraphes de plusieurs pays : France, Japon, Espagne, Coré du Sud, Côte d’Ivoire… rejoindront ceux du Maroc. L’ouverture officielle est prévue lundi 21 janvier au rond point de la poste Gueliz avec 30 danseurs chorgéraphes marocains et 30 musiciens de Dakka Marrakchia. Les organisateurs ont concocté un riche programme avec des rencontres-débats avec les programmateurs, les professionnels et les danseurs chorégraphes marocains, de la danse et du théâtre, outre un travail artistique, des stages, des ateliers, des dégustations, des contes et des cafés littéraires…
L’Economiste - F. Z. T.
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