Par la voix de son secrétaire général et député de Madrid, Javier Ortega, Vox a exposé, lors de la session plénière du Congrès consacrée aux assauts massifs de migrants à Melilla, ce qu’il considère comme « les dix mensonges du ministre de l’Intérieur, Fernando Grande Marlaska, en ce qui concerne la protection des frontières de l’Espagne ».
Selon le parlementaire, « Ceuta et Melilla n’ont été et ne seront jamais marocaines » parce que l’une existait et faisait partie du territoire espagnol 541 ans avant le Maroc, et l’autre 460 ans avant le Maroc. Ortega n’est pas aussi d’accord avec le gouvernement qui considère les migrants comme des réfugiés pacifiques. « Ce sont des jeunes violents organisés qui agressent avec des crochets de fer, des chaînes, des barres de fer… », a-t-il expliqué.
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Le député du parti d’extrême droite soutient aussi que le Maroc « ne collabore pas » avec l’Espagne, mais plutôt « prépare et organise les assauts à sa convenance ». C’est pourquoi il estime que les frontières espagnoles, notamment à Ceuta et Melilla, ne sont pas sécurisées et que les agents ainsi que le matériel déployés sont insuffisants. « Ils n’ont pas de matériel anti-émeute, ni de gilets de protection… », a-t-il déploré.
« Ceuta et Melilla ne sont pas protégées par des alliés de l’OTAN. Lorsque nous avons fait cette proposition au Congrès et au Sénat, le gouvernement et ses partenaires ont voté contre », a par ailleurs ajouté Ortega, soulignant que l’immigration clandestine nuit à l’Espagne. « Ils ne viennent pas pour payer les retraites, ils n’apportent pas de richesse », a-t-il insisté, appelant à une immigration légale, maîtrisée. « Il est urgent d’agir », a déclaré pour sa part, Ignacio Gil Lázaro, le député Vox de Valence et quatrième vice-président du Congrès.