La chaîne de télévision marocaine Al Aoula a concocté un programme alléchant pour ses téléspectateurs à l’occasion du mois sacré de Ramadan.
En 10 ans d’exercice, les chaînes de télévision marocaines ont dépensé pas moins de 14 milliards de dirhams. En agonie, elles sont sur le point de déposer leur bilan.
Selon un membre de la Commission chargée de la Communication et de la culture au sein du Parlement, la télévision marocaine se doit de rehausser le niveau des contenus proposés au public marocain. Loin d’être imputé aux crises financières perpétuelles, cet état des lieux traduit l’image négative transmise, depuis toujours, à l’ensemble des citoyens.
La télévision marocaine essaie de masquer la réalité, ajoute la même source, en mesurant le niveau d’audience, bien qu’il ne s’agisse pas d’un facteur déterminant. La priorité réside dans la mise en place d’une stratégie d’urgence de sauvetage, à travers la signature d’un contrat-programme avec l’Etat, comme stipulé dans l’article 51 de la Loi sur la communication audio-visuelle.
Cette Loi permet de lier la subvention de l’Etat au contrat-programme établi avec les sociétés nationales. Le membre de la Commission précise que “les subventions perçues par les télévisions publiques, en particulier, la société Soread 2M, enfreignent cette loi, puisqu’elles ne disposent pas d’un contrat-programme justificatif”.
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