Les Casablancais n’en peuvent plus des embouteillages

16 mars 2024 - 10h00 - Maroc - Ecrit par : S.A

À Casablanca, le mois de ramadan rime avec la congestion routière et les accidents de la route. Une situation que déplorent de nombreux Casablancais.

La congestion routière est une problématique à laquelle fait face Casablanca pendant le ramadan. Le problème est particulièrement présent aux heures de pointe en dépit de la réouverture de nombreuses routes avant le début du mois sacré. Selon les spécialistes du secteur, la surutilisation des véhicules particuliers par les employés des entreprises et des administrations a provoqué de nombreux embouteillages dans certaines zones aux heures de pointe. À ce problème s’ajoutent de nombreux accidents de la route, des bagarres et des disputes entre conducteurs, ainsi que la fatigue des forces de sécurité qui peinent à gérer la fluidité du trafic.

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Cette situation suscite l’indignation des usagers de la route. Bon nombre d’entre eux demandent à certaines administrations de revenir au travail à distance ou de commencer à utiliser un horaire différent pour faciliter la fluidité du trafic. Selon les spécialistes, cela pourrait contribuer à réduire la pression sur les routes et à atténuer les souffrances du personnel de sécurité et des conducteurs. La standardisation des congés, tant dans le secteur public que privé, est un contributeur majeur à cette congestion à laquelle il faut remédier, estime Samir Farabi, secrétaire général du Syndicat démocratique du transport.

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« Les autorités ne semblent pas avoir bénéficié des expériences des mois de Ramadan précédents, car nous vivons chaque année dans cette situation, a-t-il dit au site Hespress. Le début du Ramadan a coïncidé avec les vacances scolaires ». Par conséquent, la congestion routière s’aggravera après le retour des élèves à l’école la semaine prochaine. Samir Farabi recommande alors le télétravail dans les secteurs comme les agences commerciales et de voyages, comme ce fut le cas au début et au temps fort de la pandémie de Covid-19. Aussi, a-t-il appelé à « l’intervention des autorités de l’État auprès des représentants des entreprises pour fixer un horaire de sortie différent de celui du secteur public, afin d’éviter que tout le monde ne se réunisse aux mêmes intervalles ».

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