La chanteuse marocaine Ibtissam Tiskat affirme avoir été victime de harcèlement de la part d’une collègue. Il s’agirait de Dounia Batma ou Fadwa El Maliki.
Les agents de police ont arrêté un professeur de philosophie qui usait de ses notes pour faire du chantage sexuel envers ses élèves. Ce dernier, âgé de 38 ans, a été pris en flagrant délit de harcèlement sexuel, tentative de viol et de chantage, par les éléments de police qui, de connivence avec la victime, lui ont tendu un piège.
Utiliser des notes pour obliger son élève à se soumettre à ses envies sexuelles. Telle est la stratégie utilisée par ce professeur dans un lycée sis au quartier Moulay Rachid, qui mettait une pression quotidienne sur son élève mineure de 17 ans.
Plus d’une fois, ce professeur âgé de 38 ans, avait usé de la stratégie des bonnes notes pour séduire en vain la jeune lycéenne, avant de passer carrément aux menaces et à la force, pour obliger sa victime à céder à ses désirs, relate le quotidien Assabah. Tour à tour, poursuit le journal, "les agressions avaient commencé par des attouchements, de plus en plus violents jusqu’au viol et à la perte de virginité de la victime".
La peur au ventre, la mineure s’était murée dans le silence en tentant de repousser de nouveaux assauts de son agresseur. Mais, elle se verra attribuer une mauvaise et fantaisiste note de 3/20 par le professeur afin de l’obliger à céder à nouveau à ses avances. C’est ainsi que dépassée, la lycéenne décide de tout raconter à ses parents qui ont déposé une plainte à la police.
Dans la foulée, l’enquête ordonnée par le procureur du roi près le Tribunal correctionnel d’Aïn Sebaâ à Casablanca a finalement confirmé le scandale. En effet, les éléments de police en complicité avec la victime, ont tendu un piège au professeur. Ce dernier devait répondre à un rendez-vous où l’attendait la jeune lycéenne. Cependant une fois sur les lieux de la rencontre, les éléments de la police ont procédé à son arrestation.
Une fois pris en flagrant délit, le prédateur a été entendu par la police judiciaire avant d’être placé en garde à vue en attendant d’être présenté devant le procureur général, fait observer la même source.