Tanger croule sous les déchets
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La grève enclenchée par les agents de propriété pourrait conduire à l’accumulation des ordures dans les rues de Casablanca. Ces agents demandent la satisfaction de leur cahier revendicatif.
De centaines d’agents de propreté des deux sociétés de ramassage des ordures, Averda et Arma affiliées à l’Union marocaine du travail (UMT), à la Confédération démocratique du travail (CDT) et à l’Organisation démocratique du travail (ODT) qui font grève ont tenu, lundi, un sit-in devant le siège de la commune de Casablanca, rapporte Hespress. Ils appellent les autorités à intervenir pour régler la question de leurs salaires et à répondre à leur cahier revendicatif.
Ces travailleurs ont laissé entendre qu’ils font face à des problèmes énormes à cause du retard de leurs salaires mensuels, puisqu’ils ont des engagements et des obligations familiales à honorer. Abdelhamid Icorde, responsable au syndicat national des collectivités locales et de la gestion déléguée, tient pour responsable le Conseil de Casablanca de la situation que les agents de propreté traversent. "Après avoir enregistré un progrès dans le dialogue avec Averda sur le cahier revendicatif, aujourd’hui le président de la commune refuse de signer l’accord, et nous ne savons pas pourquoi ce retard", a affirmé le syndicaliste.
Selon ses explications, les travailleurs du nettoyage sont exposés au risque sanitaire dans l’accomplissement de leur devoir en ces temps de Covid-19. "Aujourd’hui, le maire doit répondre aux travailleurs et leur accorder leurs droits, et non pas faire de nous des otages pour régler d’autres comptes", martèle M. Icorde.
Pour désamorcer la grève, le bureau régional des travailleurs de l’assainissement de la région de Casablanca-Settat de l’UMT appelle les responsables du secteur à "poursuivre le dialogue et la négociation sur le cahier revendicatif, et à répondre aux revendications justes et légitimes des travailleurs".
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