Selon le quotidien Assabah, ces films, réalisés à Casablanca, continuent d’être diffusés sur les plateformes spécialisées dans ce genre de contenu. Le même média indique que le principal accusé a été condamné à trois ans de prison ferme alors qu’il s’apprêtait à quitter la prison, après avoir purgé sa peine initiale. Il reste donc en prison alors qu’il ne lui restait plus que deux semaines pour être libéré.
Quant à sa femme, de nationalité américaine, poursuivie en état de liberté, elle retourne finalement en prison, après avoir purgé une peine de quatre mois, au titre d’un jugement en première instance.
La troisième prévenue, une femme mariée, dénoncée par son époux qui a joué le rôle principal dans ces films, elle, a été condamnée à deux ans de prison ferme, contre huit mois en première instance. Elle est notamment accusée d’adultère, de débauche et d’encouragement à la prostitution. Son mari, insatisfait du jugement, et qui a suivi de bout en bout toutes les audiences, a promis interjeter appel.
Dans cette affaire qui remonte à septembre 2019, la police a saisi près de 200 films réalisés par le trio, et vendus à un site spécialisé.