Le secteur de la location de voitures au Maroc est en crise. Les professionnels du secteur se plaignent de l’introduction d’un nouveau cahier de charges et de l’offre largement supérieure à la demande. La reprise n’est pas près de s’amorcer.
A Casablanca, la pollution de l’air n’a d’égal que le bruit infernal qui fait le quotidien des casablancais. La ville qui a déjà du mal à respirer, se trouve confrontée au syndrome du klaxon, d’où l’initiative Casablaklaxoon ou Casa sans klaxon.
Essayer de convaincre les casablancais de rouler sans klaxon, relève pratiquement de l’impossible. A Casablanca, pour se faire une place sur la route, on roule vite, on klaxonne et on vocifère et une fois le bouchon franchi, on sourit comme si de rien n’était. Les Casablancais vous le diront, ils ont le klaxon dans la peau.
L’agence de communication Ice Maghreb, qui est derrière l’initiative Casablaklaxoon, ambitionne la création d’une "Journée nationale sans klaxon", en mobilisant les gens à travers les réseaux sociaux. Le défi est de taille, le klaxon est un véritable phénomène social à Casablanca et au Maroc.
Les conducteurs les plus friands du klaxon, selon Ice Maghreb, sont les petits et grands taxis. Une opération de sensibilisation aux dangers de la pollution sonore causée par le klaxon, a déjà été entreprise auprès de cette catégorie chez qui le klaxon est un geste naturel.
Depuis le 28 janvier dernier, Casablaklaxoon s’évertue à essayer de convaincre les Casablancais de rouler sans klaxon. "Autant rouler sans freins, c’est dangereux", nous affirme un casablancais pure souche.
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