Dans sa décision, le Conseil des Prud’hommes considère que le licenciement de cette femme est « sans cause réelle » et que le groupe va à l’encontre de la liberté de conscience garantie par la constitution française.
Vêtue de son voile alors qu’elle était caissière, Carrefour l’avait licenciée en 2010 « en raison de sa tenue manifestant son appartenance à la religion musulmane », ce qui allait selon l’enseigne à l’encontre du règlement intérieur « interdisant tout signe ostentatoire à caractère politique, syndical et religieux pour les personnes en relation avec la clientèle », indique l’Observatoire contre l’Islamophobie.
L’observatoire contre l’islamophobie espère que cette décision servira d’exemple pour le secteur privé et poussera « les victimes de licenciements abusifs à ne pas se laisser faire ».