Grâce à mon père, nous venions souvent passer les vacances dans le pays. Donc, nous avons gardé des liens étroits avec nos racines et nous en sommes fiers. Mon père est depuis toujours un supporter de l’équipe nationale, est cet amour pour le football marocain, a fait naître chez moi le rêve de porter les couleurs du Onze marocain. Ce rêve est devenu réalité depuis mai 2006, date de la rencontre amicale Maroc/Tunisie. Je suis à ma septième sortie avec la sélection nationale et je compte défendre les couleurs marocaines autant que je le pourrais que ce soit au niveau continental, ou international, avec comme grand objectif, le Mondial 2010 en Afrique du Sud.
Comment s’est passée votre intégration au sein de l’équipe nationale ?
C’est vrai, je suis considéré comme la nouvelle recrue de M’hamed Fakhir. Au sein de l’équipe il y avait des joueurs qui évoluent au championnat national, les locaux, et les autres qui viennent de championnats européens ou du Golfe. Mais, l’important, c’est que nous portons le même maillot et que nous ne ménagions aucun effort pour atteindre notre objectif. Il existe une cohésion et entente parfaite entre les joueurs, le staff technique et les accompagnateurs qui nous facilitent la tâche.
Vous n’étiez-tenté que par la sélection marocaine ?
J’ai opté pour venir jouer avec l’équipe nationale marocaine alors que j’avais le choix de porter les couleurs néerlandaises. Pas la moindre hésitation dans mon choix parce que je suis fier de mes racines. Je suis très ému d’avoir trouvé une popularité chez les jeunes marocains et aussi l’intérêt que m’a accordé la presse sportive marocaine. L’équipe nationale est une fierté pour tout joueur.
Ce que je souhaite, c’est d’aller davantage de l’avant avec mes partenaires afin d’assurer notre double qualification au Mondial et à la CAN et de pouvoir hisser haut le drapeau national.
Qu’en est-il de votre parcours avec le club d’Anderlecht surtout après avoir été sacré meilleur joueur du championnat belge ?
Avec Anderlecht, tous les espoirs restent permis. C’est un grand club quasi présent sur la scène européenne. L’occasion pour moi de faire valoir mon savoir-faire et de contribuer avec mes coéquipiers dans la conquête des titres et des distinctions aussi bien sur le plan local que continental. Quant au sacre que j’ai reçu, je suis très fier et je ne compte pas m’arrêter à ce niveau. Je ne suis qu’au début de ma carrière professionnelle et je suis décidé à la réussir que ce soit avec mon club ou avec l’équipe nationale.
Libération - Essaid Allali