Introduite depuis mars 2020 au parlement, la loi portant reforme du système de traque du blanchiment des capitaux au Maroc, semble bloquée au niveau de la Chambre des représentants.
Le journal l’Economiste se préoccupe du sort réservé à cette loi, l’une des plus attendues pour cette réforme. De l’analyse du quotidien, le texte de loi traine depuis plus d’un an déjà, au niveau de la commission de la justice et de législation à la Chambre des représentants qui a reporté sine die deux réunions consacrées à l’étude et l’adoption de ce texte de loi.
La future loi prévoit dans son corpus le renforcement des mécanismes de veille et de traque du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme.
L’actuelle Unité de traitement des renseignements financiers (UTRF) deviendra Autorité nationale des renseignements financiers et sera sous la houlette du gouvernement. Mais, poursuit-il, l’instance va conserver ses attributions de supervision et de contrôle ainsi que ce rôle d’application de sanctions financières telles que le gel des biens de personnes morales ou physique dont les noms figurent sur la liste du conseil de l’ONU, en relation avec le financement du terrorisme.