
Au Maroc, certains présidents de commune, candidats à leur succession à l’occasion de la session d’octobre, sont accusés d’avoir commencé à acheter les voix de certains élus pour garantir leur réélection.
La décision du Chef du gouvernement Abdelilah Benkirane de saisir des comptes bancaires en vue de recouvrer des arriérés d’impôts, a soulevé une forte polémique au Maroc, où les entrepreneurs touchés accusent le gouvernement de les pousser à la faillite.
Une circulaire, dont la cagnotte est estimée à 3 milliards de dirhams d’arriérés d’impôts, avait été adressée aux banques, invitées à saisir les comptes d’investisseurs ne s’étant pas acquittés de leurs impôts.
Plusieurs personnes victimes de cette saisie bancaire, dénoncent l’initiative du gouvernement, certains en ont profité pour vider leur compte et geler leurs investissements.
D’après le député Driss Radi, qui demande au gouvernement de trouver une solution alternative plutôt que de jouer au gendarme, certains investisseurs risquent la prison, parce qu’ils n’ont pas pu tenir leurs engagements financiers envers leurs clients.
Les trois milliards de dirhams récupérés représentent moins de 3% de l’impôt non récupéré auprès des contribuables, précise Driss Radi, appelant l’Etat à réviser sa politique fiscale, tout en prenant en considération la situation économique du pays.
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