Une circulaire, dont la cagnotte est estimée à 3 milliards de dirhams d’arriérés d’impôts, avait été adressée aux banques, invitées à saisir les comptes d’investisseurs ne s’étant pas acquittés de leurs impôts.
Plusieurs personnes victimes de cette saisie bancaire, dénoncent l’initiative du gouvernement, certains en ont profité pour vider leur compte et geler leurs investissements.
D’après le député Driss Radi, qui demande au gouvernement de trouver une solution alternative plutôt que de jouer au gendarme, certains investisseurs risquent la prison, parce qu’ils n’ont pas pu tenir leurs engagements financiers envers leurs clients.
Les trois milliards de dirhams récupérés représentent moins de 3% de l’impôt non récupéré auprès des contribuables, précise Driss Radi, appelant l’Etat à réviser sa politique fiscale, tout en prenant en considération la situation économique du pays.