
Au Maroc, les mères célibataires continuent d’être victimes de préjugés et de discriminations. Pour preuve, la loi marocaine n’autorise pas ces femmes à demander des tests ADN pour établir la paternité de leur enfant.
Une Marocaine travaillant depuis plus de 14 ans pour le centre public d’action sociale (CPAS) de Saint Josse, en Belgique, a été licenciée. Habiba Zerouani est accusée par ses employeurs d’avoir parlé en arabe et d’avoir prié pendant ses horaires de travail.
La femme qui dirigeait les techniciennes de surface aurait, d’après le CPAS, interdit aux pensionnaires de boire de l’alcool et insulté ses collègues. Dans une déclaration au journal Le Soir, elle confirme avoir parlé arabe avec des collègues dans le but de se faire comprendre, certains ne parleraient pas bien le français. "Certaines nettoyeuses ne parlent quasiment pas le français, comment voulez-vous que je m’exprime et que je me fasse comprendre ?".
Par contre Habiba Zerouani dément toute prière musulmane sur son lieu de travail. "Regardez-moi, je suis musulmane oui, c’est vrai ! Mais je m’habille comme vous, je ne porte pas de foulard. Ma religion, je la vis en privé, pas sur le lieu de mon travail. Je n’ai jamais prié dans le home, d’ailleurs il n’y avait même pas de local approprié à la prière."
Aujourd’hui, pour défendre ses droits, elle a décidé de lancer une procédure judiciaire au pénal à l’encontre du CPAS, elle qui, dit-elle, ne comprend pas ce qui lui arrive à 56 ans, âge où il lui sera quasiment impossible de trouver un travail. Elle ne comprend pas cette décision radicale alors qu’elle aurait pu avoir un avertissement ou un blâme.
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