Au Maroc, l’image d’une jeune fille portant une tenue décrite comme « quasi-nue » crée la polémique sur les réseaux sociaux.
Bachir Hazzam, un blogueur marocain condamné à 4 mois de prison en décembre dernier à Taghjijte (Guelmim), a été libéré le 8 février en appel.
Bachir Hazzam, étudiant, avait été condamné pour avoir diffusé un communiqué sur les manifestations étudiantes de Taghjijte. Lors du procès en appel, sa peine a été réduite à 2 mois de prison ferme, temps qu’il a déjà purgé.
Bachir avait été jugé en même temps qu’Abdullah Boukfou, gérant du cybercafé d’où le communiqué avait été diffusé. Ce dernier, qui a écopé de un an de prison ferme, a vu sa peine réduite à 8 mois d’enfermement. Il restera donc en prison.
Reporters sans frontière (RSF) s’est félicité de cette libération mais continuera a militer pour la libération d’Abdullah Boukfou mais aussi du blogueur Boubaker Al Yadib.
Pour RSF "ces trois net-citoyens n’ont fait que s’exprimer librement sur Internet et se heurtent à la répression des autorités locales. Ces emprisonnements s’inscrivent dans le contexte d’un harcèlement croissant envers des blogueurs qui osent couvrir des sujets jugés sensibles".
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