Lentement mais sûrement, le Maroc fait un grand pas vers la concrétisation de son ambition d’accueillir 26 millions de visiteurs d’ici 2030, avec un objectif intermédiaire de 17,5 millions de touristes et la création de 200 000 emplois d’ici 2026.
Afin de régulariser le flux migratoire vers l’Italie, la région de Bologne a une idée originale : former de jeunes marocains dans leur pays d’origine dans la perspective de leur assurer un travail en Italie. Baptisé formation-accueil-information, ce projet vise dans un premier temps à former 60 jeunes originaires de la région Chaouia-Ourdigha. Le choix de cette région n’est pas fortuit : 24 % des résidants marocains en Italie appartiennent à la région de Settat.
Une délégation de la région italienne de Bologne s’est réunie, lundi 12 août à Settat, avec les autorités provinciales et les représentants de la région Chaouia Ouardigha à qui elle a présenté un projet visant la formation d’une soixantaine de jeunes dans le but de leur embauche en Italie.
Au cours de cette réunion, les membres de la délégation italienne ont exposé au président du conseil de la région Chaouia Ouardigha, Abdallah Kadiri et au gouverneur par intérim de la province de Settat, Abdelkerim Bezzaa, le projet de "formation-accueil-information" qui devrait être initié au Maroc par l’association "Projetto Maroco" (Anolf).
Une formation de six mois
Le projet qui vise à endiguer l’immigration clandestine consisterait en la formation dans une première étape de soixante jeunes originaires de la région en vue de leur embauche et leur intégration en Italie.
Ces jeunes, hommes et femmes, devraient suivre une formation au Maroc qui s’étalerait sur une période de six mois. Une convention de partenariat serait signée ultérieurement entre les deux parties.
L’association explique son intérêt pour la région Chaouia Ouardigha par l’importance du point de vue nombre que représente les fils de cette région au sein de la communauté marocaine installée en Italie. En effet 24 % des résidants marocains en Italie appartiennent à la région de Settat.
Menara Economie
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